Åsa Sonjasdotter nous a récemment raconté des histoires de pommes de terre et de diversité végétale. Cette fois, c’est en dévoilant les secrets de quelques insectes qu’Åsa Sonjasdotter nous ouvre les yeux sur notre relation au vivant.

Asa Sonjasdotter met en place son « marché-exposition » qui ouvre ce samedi 18 octobre, au 104.

Corne de gatte, Vitelotte, Belle de Fontenay ou Bonnotte… Ces pommes de terre aux noms poétiques, plantées depuis plusieurs siècles en France, racontent des histoires. « Certaines étaient déjà cultivées à l’époque de la Révolution Française, explique Åsa Sonjasdotter.

Pendant qu’Åsa Sonjasdotter prépare son travail pour le 104 — Haute diversité par le prisme de la patate, à voir du 18 au 26 octobre 2014  —voici les images de son installation à Chamarande, que les visiteurs du château ont pu voir tout l’été (et jusqu’au 26 octobre).

Åsa Sonjasdotter a décroché le prestigieux Prix COAL Art et Environnement 2014  pour son projet High Diversity. Membre de la N.A! Fund acacdemy depuis 2012, elle a été désignée par un jury de personnalités de l’art contemporain, du développement durable et de l’environnement, parmi dix projets sélectionnés sur le thème de ”Paris”.

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Née en Suède, Åsa Sonjasdotter vit désormais entre Tromsø en Norvège et Berlin, en Allemagne.
Sa pratique artistique se concentre sur les questions de diversité, de puissance et de connaissance et dans le temps long.. Dans le projet «A Potato-Perspective», elle étudie les implications culturelles, politiques et économiques de la domestication de la pomme de terre par les hommes.